Vers le Chili, fin fond de l’histoire…

Rien ne nous retient dans la poursuite de nos rêves. nous méritons tout un chacun un mieux être.

Vous qui critiquez, vous êtes vous fait la question : ces jeunes désespérés, ne sachant vers qui se tourner, ont décidé d’abandonner leur terre natale sans aucune garantie de ce que sera l’avenir au Chili, laissant le pays en masse. Ont-ils d’autres alternatives?

Avant les conjonctures occasionnées par le séisme du 12 janvier 2010, et que le Chili soit devenu la destination en vogue, des centaines d’Haïtiens, éparpillés à Santiago vivaient déjà au Chili. Beaucoup de jeunes Haïtiens, parmi eux, des filles et fils uniques, à maman pour certains, jeunes adolescents pour d’autres. contraints par les circonstances, nombreux ont dû quitter leurs nids familiaux pour s’installer ailleurs…

Yeux cernés, visages pâles fondant en larmes, souvenirs mémorables marquant ce fameux jour… On s’en rappelle encore. Des nuits d’adieux sans précédent ont incarné l’insupportable tristesse que provoque Madame separation.

Dos cloué, épaules crispées sur ces sièges à bord de l’avion à destination du Chili, en sanglots, revivant encore avec désarroi le tableau fraichement laissé à Toussaint Louverture, où beaucoup d’entre eux ont dû quitter à contrecœur des proches, les personnes avec lesquelles ils ont toujours vécu. Se posant plus d’une question? Comment s’en sortir sans les parents? Comment s’adapter loin d’Haïti? Comment supporter le climat hostile de cette nouvelle terre? sans oublier les barrières linguistiques, enfin…

Pendant longtemps, la santé émotionnelle a été négligée en Haïti, sans tenir compte de la fragilité qu’elle porte en elle. L’équilibre s’avère nécessaire dans la mesure où la santé émotionnelle est corrolaire à l’équilibre de l’existence humaine.

Laissez vous aller par ce que pourraient être les conséquences de cet exercice trop douloureux que des confrères haïtiens résidant au Chili ont fait comme par obligation

Le stress journalier, un facteur déterminant succeptible de rompre cet équilibre à long terme. Le choc émotionnel, pour sa part, est semblable à un cataclysme qui secoue tout l’organisme. Les dommages causés varient d’une personne à l’autre et plusieurs facteurs doivent être considérés, le type de stress, son intensité, sa durée, la santé de la personne qui le subit.

Laisser son pays…, effectuer un voyage de plus de 8 heures de vol à plus de 7000 pieds, s’installer sur une terre étrangère, au risque de s’exposer au «Complexe d’Ulysse», est surement la mer à boire pour certains.

Emmigrer occasionne souvent le déséquilibre émotionnel et hormonal. En témoigne, le trouble psychologique le plus courant chez les migrants, le complexe d’Ulysse, s’expliquant par les métamorphoses de l’identité qui se manifestent par la dépression et l’infinie tristesse chez les migrants. Ce trouble psychologique agit néfastement sur le système nerveux, et entraine des maladies endocriniennes métaboliques. Ces symptômes ignorés, provoquent, la prise de poids en un temps-record ce qui est directement liée à la dépression et à l’anxiété.

Toutefois, la migration se révèle être l’un des moyens les plus efficaces de lutter contre la pauvreté ou tout au moins ce que l’on appelle aujourd’hui ‘’redistribution internationale des richesses vers les catégories de populations et espaces sociaux en marge ou démunis’’. 

Le côté obscure de la migration haïtienne vers le Chili, est communément commenté par des propos brulants voire insultants. Et si on mettait l’accent sur l’humain…

Un comentario en “Vers le Chili, fin fond de l’histoire…

Deja un comentario